La fête foraine vue comme une représentation grotesque de notre monde.
Une fresque fantomatique, recouverte de cendres, métaphore d’une époque révolue et du monde à venir.Nous questionnons le concept d’éternité et celui de l’éphémère.
Nous interrogeons notre besoin vital de merveilleux, de magie.
On ôte au spectateur ses repères. Il est habité par un sentiment d’ivresse, plongé dans une torpeur vivifiante.
L’idée de l’introspection n’est pas à exclure. Même si une histoire est écrite, chacun pourra y trouver son voyage personnel.Nous voulons extraire les spectateurs de cette modernité sordide
qui nous interdit la complexité,
qui nous interdit de perdre le temps.Nous voulons, un bref instant,
faire ressentir la puissance du chaos.Nous voulons embarquer le public dans une aventure emprunte de naiveté et de fureur.
Balancer l’ennui dans les flammes Danser autour comme des fous hurlants