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Visite de chantier Semeurs de panique

Compagnie Elvis Alatac
Entrée libre
1h Dives 12 + Co prod

Théâtre de marionnettes

mer. 23 Avr. à 19:00

Dans un monde en pleine apocalypse, un enfant s’interroge

Cette fable résolument moderne de Mathilde Souchaud entraîne un·e enfant au-delà de ses limites pour régler un problème. Et quel problème ! Faire pleuvoir sur un pays asséché par le désespoir et la paresse des adultes. C’est direct, sans concession, sans illusion, mais avec beaucoup de courage et de volonté. Dès le départ, le ton est donné, au milieu d’un paradis en train de cramer sous sa vue, Jo pose LA question à Gentiane sa grenouille de compagnie :
« C’est quoi la mort ? »

Je voulais mettre en scène un texte contemporain en direction des enfants. J’imagine de plus en plus Semeurs de panique comme un préquel à Princesse Mononoké de Miyazaki : Jo est finalement resté·e dans la forêt et iel est devenu·e San qui vit avec les loups (sa mère est une louve), en communion avec sa forêt qu’elle protège coûte que coûte de l’intrusion des humains.
Semeurs de panique - Le Sablier
Pier Porcheron Metteur en scène

En résidence du 14 au 25 avril

Autour du spectacle

C’est quoi une visite de chantier ?

Ces rendez-vous réguliers et en entrée libre permettent de découvrir le processus de création d’un spectacle lors d’un moment convivial. Les artistes en résidence de création au Sablier présentent une étape de travail. C’est l’occasion pour eux d’observer et de recueillir les impressions d’un public sur leur spectacle naissant. Les échanges se terminent autour d’un verre offert.

La compagnie

Formé au conservatoire de Poitiers et au jeu masqué, Pier Porcheron a ensuite découvert la marionnette au Québec, notamment auprès de la compagnie le Théâtre de la Pire Espèce. De retour en France, il fonde sa compagnie et tourne son premier spectacle, Il y a quelque chose de pourri, variation hamlétique. Au travers de l’objet, Pier Porcheron est en quête d’un théâtre ludique et populaire, qui offre à chaque spectateur, quel qu’il soit, de quoi le nourrir. Chez lui, l’adresse directe au public permet de jouer avec le personnage de l’acteur, quand celui-ci semble lui même dépassé par la fable qu’il raconte.