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Visite de chantier - Tout ou Rien, la légende du Gang Kelly

Compagnie Les philosophe barbares
Entrée libre
1h Dives Co prod

Théâtre de marionnettes

mer. 11 Mar. à 19:00

Un western marionnettique à ciel ouvert

Pour les autorités, Kelly est un voleur et un assassin. Mais pour ses proches, immigrés irlandais sur une terre australienne inhospitalière, le hors-la-loi est un héros qui n’a cessé de défier le pouvoir. De même que le Gang Kelly bricola sa survie et sa légende, la compagnie les philosophes barbares s’empare du mythe pour le bidouiller à coups d’effets spéciaux et de marionnettes troublantes de réalisme dans cette nouvelle création prévue pour l’espace public. 

Héros australien le plus aimé, Ned Kelly est considéré par les uns comme un dangereux fugitif, un vilain, un tueur de policiers, et par les autres comme une fierté nationale qui incarne la résistance des opprimés contre la classe dirigeante. « Qui est le plus grand criminel : celui qui vole une banque ou celui qui la fonde ? » Sa légende résonne en moi avec cette phrase de Bertold Brecht
Juliette Nivard

En résidence au beffroi du 2 au 13 mars.

Autour du spectacle

C’est quoi une visite de chantier ?

Ces rendez-vous réguliers et en entrée libre permettent de découvrir le processus de création d’un spectacle lors d’un moment convivial. Les artistes en résidence de création au Sablier présentent une étape de travail. C’est l’occasion pour eux d’observer et de recueillir les impressions d’un public sur leur spectacle naissant. Les échanges se terminent autour d’un verre offert.

La compagnie

La compagnie est née de la rencontre de quatre artistes au sein de l’Ecole Internationale de Théâtre LASSAAD à Bruxelles en 2009 : Glenn Cloarec, Silvia Di Placido, Juliette Nivard et Martin Votano.

Depuis quelques années, le travail de la compagnie prend un axe résolument politique où le théâtre de mouvement, d’objets et de marionnette dans l’espace public se met au service de sujets sociétaux. Nous envisageons la fiction comme une aire de jeu propice à l’émancipation, un lieu utopique d’expression libre à même de repenser avec humour et délicatesse les enjeux de notre humanité. Z. ça ira mieux demain (2018) traite du transhumanisme. C’est pas (que) des salades (2020) questionne notre rapport à la terre et aux métiers de l’agriculture. «La Recomposition des Mondes» participe à l’impérieuse envie de désincarcérer les imaginaires et de créer, si ce n’est de nouvelles «mythologies», tout du moins de nouveaux récits. Car il s’agit là pour nous d’un enjeu majeur, notre métier étant de raconter des histoires. En d’autres termes, nous souhaitons rendre aux (télé)spectateurs leur temps de cerveau disponible, le remettre à leur disposition… ou au moins y contribuer.