Peau d'homme

Il s’agit d’une farce sociale et fantastique, une ode à la tolérance, pleine d’humour et d’amour, un souffle de liberté dans l’Italie de la Renaissance. Même si le récit se déroule il y a fort longtemps, il devient un miroir caustique de notre époque, nous renvoyant bien des questions d’actualité sur nos différences, les relations humaines, sur les idées reçues, l’acceptation de soi, les injonctions de la société, l’obscurantisme…

Le théâtre d’objet est un révélateur de métaphores et permet une liberté, une possibilité narrative vaste, inventive et efficace. Pour retranscrire la sensibilité, la fragilité, l’atmosphère du récit et pour garder l’état d’esprit du dessin épuré, faussement naïf et sensible de Zanzim, nous utiliserons comme médium les objets liés à l’univers de la broderie. L’utilisation du fil, de la toile à broder, associés aux accessoires de tissages donneront naissance aux personnages et décors. Dans ce dispositif, la part belle sera donnée à la manipulation à vue, pour se jouer des apparences et des transformations.​