imaginer la pluie

Dans un contexte post-apocalyptique, une mère et son fils Ionah, âgé de 9 ans, se sont réfugiés dans le désert. Ils vivent seuls, à l’écart d’une civilisation qui, rongée par la haine et la cupidité, est allée vers sa propre destruction. Loin de toute chose matérielle, des sentiments et ressentiments humains, Ionah (colombe) apprend de sa mère quelques impressions et souvenirs du monde d’avant, le son du piano, la pluie qui tombe, l’odeur du café. Faute de pouvoir les vivre, il tente de les imaginer. La mère, du nom de Aashta (foi), enseigne à son fils comment survivre dans cet environnement hostile et aride. Un appentis, un puits, un petit potager, quelques lézards sont leurs seuls moyens de subsistance. Aashta, avant de mourir, va lui transmettre ses valeurs, comment le monde était autrefois et de précieux conseils pour le préparer à la rencontre avec d’autres humains. L’éducation que Ionah a reçue, les mots de Mère, il les écrit sur le sable pour ne pas les oublier, avant que le désert ne les mange. Si seulement il avait du papier, il les écrirait avec son sang.

Si un jour il devient fou de solitude il devra partir à l’Ouest, lui avait dit Mère. Il part dans le désert et fait la rencontre de Shui, un mystérieux coursier, échoué au milieu de son chemin. Alors pour le sauver, Ionah le porte à son appentis. Il connaîtra l’amitié. Shui, transporte un important message écrit dans une langue qui est étrangère à Ionah. Un rapport sur papier, écrit d’un seul côté. Alors, de l’autre, Ionah peut écrire les mots de Mère ! D’une façon inattendue, Shui, l’oblige à quitter l’appentis et le puits. Ionah portera à son tour l’Histoire du monde, et celle de Mère, sa propre histoire. Il partira cette fois vers l’Est, comme Shui le lui avait suggéré. Ce périple l’amènera à la rencontre d’autres humains, il découvrira également l’amour avant de s’envoler avec l’espoir de transmettre paix et foi !