Pour un "théâtre de l'hospitalité"
Fidèle à son habitude et convaincu plus que jamais de la nécessité de faire ensemble, Le Sablier a amplifié les coopérations pour concocter cette saison 2024-25. Ainsi, 12 des 22 spectacles programmés ont fait l’objet d’un partenariat, d’une mutualisation de tournée ou d’une coréalisation.
Et pour cette saison, Le Sablier (et ses partenaires) vous invite à découvrir des spectacles résolument pluridisciplinaires et singuliers : entre corps, objet, image et… musique ! À travers eux, vivez de grandes expéditions, l’aventure, entre doute, égarement et dépassement de soi. Retenez votre souffle face à la prouesse, à l’extra-ordinaire. Vivez des histoires d’émancipation, de libération, de (re)prise d’indépendance. Partagez aussi des interrogations sur ce qui fait famille, sur le lien intergénérationnel.
Oui, cette saison vous propose un peu de tout ça. Parce que Le Sablier, comme toute structure culturelle financée par des institutions et qui remplit pour cela des missions de service public, est un endroit où l’on invite à penser, à s’émouvoir,
à essayer de faire société, ou au moins de faire ensemble. En tant que théâtre public, Le Sablier, par le soutien qu’il apporte à la création contemporaine et aux artistes, offre aux habitants de son territoire la possibilité d’une exploration de ce qui fait commun comme de ce qui est différent et minoritaire. Il a le devoir de s’adresser au plus grand nombre et mène de nombreuses actions dans les champs éducatif, social, médico-social, pénitentiaire, auprès de jeunes et de personnes âgées, auprès de valides et de personnes en situation de handicap, dans les quartiers urbains, péri-urbains, ruraux. Son socle repose sur des valeurs d’ouverture au monde, d’hospitalité et de vivre ensemble, sur celles de la République « Liberté, égalité, fraternité ».
Le collectif est ce qui nous porte. Ensemble, par l’art, questionnons le monde et éveillons nos consciences, rappelons-nous que le respect de la planète et de toute espèce vivante est indispensable à notre (sur)vie.
Anne Decourt